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DÉMOCRATIE EN DANGER, rassemblement le mercredi 24 janvier à 18 h devant l'ambassade argentine à Paris



Appel à la solidarité internationale pour accompagner la grève générale

du 24 janvier 2024, organisée par l'ensemble des syndicats argentins

et soutenue par les organisations sociales et de DDHH.


Le gouvernement d’extrême droite et ultralibéral de Javier Milei vient de promulguer, de façon autoritaire et anticonstitutionnelle un méga-décret (Décret de nécessité et d'Urgence - DNU) de 336 articles et un méga-projet de loi (« loi omnibus ») de 664 articles qui attaquent frontalement les droits et les conquêtes sociales acquis par le peuple argentin tout au long de son histoire.


Ces textes constituent un véritable abus de pouvoir. Alors que le parti du président est minoritaire dans les deux chambres du Congrès, Milei en alliance avec l’ancien Président Macri tentent de passer en force cet énorme paquet législatif qui affecte profondément la plupart des secteurs économiques, sociaux et politiques de la Nation.


Avec ce projet, l'exécutif prétend que lui soient octroyées, pour la durée complète de son mandat (4 ans), des compétences exclusives du Parlement, selon la Constitution. L'Argentine est ainsi en train de vivre une tentative de coup d'état institutionnel et la mise en péril de l’état de droit sans le concours des forces armées.


Le DNU et la loi « omnibus » de Milei concernent la déréglementation de vastes secteurs de l'économie argentine et du monde du travail, ainsi que le démantèlement et l'aliénation du patrimoine national avec la privatisation de toutes les entreprises publiques.


L'ensemble des syndicats argentins s'opposent à cette législation antisociale et dévastatrice du monde du travail. Elle supprime une grande partie des protections des salariés contre les licenciements arbitraires et réduit les indemnités de licenciement.

Pour assurer cette régression sociale, le gouvernement impose répression et restrictions démocratiques, supprime pratiquement le droit de grève et criminalise la contestation sociale.


Ces projets législatifs s'accompagnent d'un protocole répressif de la ministre de la Sécurité, Patricia Bullrich, promulgué avec l'objectif de faire cesser les manifestations de rue. Des amendes sont par ailleurs envoyées aux représentants des mouvements sociaux et syndicaux, responsables d’après le gouvernement du coût du déplacement des forces de sécurité lors des rassemblements.


Les trois centrales syndicales argentines ont demandé l'intervention "urgente" de l'Organisation Internationale du Travail (OIT) pour arrêter ces mesures liberticides.

L'étendue de ces projets ultraconservateurs et néolibérales de Javier Milei affectent tous les aspects de la vie de l’Argentine:


- Le DNU s'attaque à la Banque Centrale, à l'industrie nationale, dérégulant totalement l'importation et l'exportation, favorisant le saccage des ressources naturelles et obligeant les argentins à payer à prix d’or pour des ressources qui appartiennent à leur territoire (gaz, pétrole). Ils dérogent les lois de défense de la nature ouvrant la voie à des catastrophes environnementales de déforestations et d'exploitations extractivistes sur les glaciers. En même temps, ils abrogent la loi (« loi des terres ») qui limite l’achat par des capitaux étrangers des terres stratégiques provoquant une véritable violation de la souveraineté nationale et à terme de lourdes conséquences territoriales.


- Le DNU modifie ou annule les lois qui assurent la gratuité de l'école, de la santé publique et les règles d’accès au logement.


- Le DNU abandonne les politiques de subventions publiques aux institutions culturelles (cinéma, théâtre, musique) ainsi qu'aux associations de quartiers et aux bibliothèques populaires qui seront, à terme, obligées de fermer.

Les seuls bénéficiaires de ces réformes sont des grandes corporations et le capital spéculatif. En parallèle, le gouvernement Milei s’attaque aux secteurs les plus vulnérables de la population et aux droits des femmes et des diversités. Nous, les organisations signataires, demandons au gouvernement argentin le retrait immédiat de ce projet de législation anticonstitutionnel, répressif et antisocial.


Les syndicats, partis et organisations signataires appellent au rassemblement

du 24 janvier à 18 h devant l'ambassade argentine à Paris, à l'angle de la rue Cimarosa et l'Av. Kléber, 75016, Paris M° Boissière.


ACAF Intersyndicale (CFDT, CGT, FO, FSU, UNSA et Solidaires) Fédéra7on interna7onale pour les droits humains-FIDH France Insoumise, Parti Communiste Français, Parti Socialiste, Europe Ecologie Les Verts, Nouveau Parti Anticapitaliste, Par7 des Travailleurs, France Amérique Latine, Alliance des femmes pour la démocra7e, Solidarité Jacques Damiani, Association des Ex-prisonniers, Politiques Chiliens, Donde Estan, Whipala France, Colec7vo ALBA-TCP Francia, Podemos Paris, Traces (Psychologues contre la torture) H.I.J.O.S.-Paris.


Envoyez vos adhésions à acafcorreo@gmail.com

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