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Actions contre le putsch au Venezuela orchestré par Trump !

Dernière mise à jour : 4 mars 2019


Nous avons accompagné les différentes manifestations parisiennes contre toute intervention d’une armée étrangère au Venezuela, et contre les politiques, explicites ou déguisées, de blocus économique, financier et social envers le pays.


Communiqué de ACAF

Le moment est grave, et pas seulement pour le peuple vénézuélien, pas seulement pour les peuples d’Amérique latine, dans un avenir proche tous les peuples du monde seront affectés par les effets dévastateurs de la crise économique mondiale due aux tentatives actuelles de putch menées par Trump au Venezuela.

Il ne s'agit pas ici de défendre la politique de Nicolás Maduro; il s'agit de défendre le droit à la liberté des peuples à décider de leur destin. C'est pourquoi l'Assemblée citoyenne argentine en France (ACAF) tient à dénoncer mais également à prévenir sur les conséquences imprévisibles de ce putch, ainsi qu’à interpeller d'appeler les citoyens et les dirigeants du monde de leur responsabilité face à l'histoire, et se prononcer comme l'ont fait les présidents du Mexique et l'Uruguay, en appelant au dialogue.

Contrairement à cette attitude responsable, l'Argentine de Macri – et le Brésil de Bolsonaro ainsi que d'autres marionnettes latino-américaines du "groupe Lima" - participe activement à la provocation envers le Venezuela, et ce tant par ralliement obscene envers le "grand saint patron du Nord", que par manœuvre de diversion permettant de cacher la très grave crise déclenchée par leur politique économique et l'intensification de la répression qui l’accompagne.

L'histoire nous a montré que les États-Unis ont soutenu les dictatures les plus puissantes et ce pour la défense de leurs intérêts : Trujillo en République Dominicaine, Somoza au Nicaragua, Batista à Cuba, et d'innommables coups d'état militaires comme celui-ci de Pinochet au Chili. Plus récemment, ils ont également soutenu le coup d'Etat parlementaire contre Dilma Rousseff (2016) au Brésil -- ce qu'ils tentent aujourd'hui de répéter au Venezuela-- et la prison de Lula, qui a abouti à l'élection du "démocrate" Bolsonaro. Il y a quelques semaines encore, ils ont eu l'indécence de passer sous silence le meurtre et le démembrement d'un journaliste de l'opposition dans l’Ambassade d'Arabie Saoudite à Istanbul.

Dans cette même tradition de violence, les États-Unis appuient aujourd'hui un coup d'État qui, avec la collaboration d'un gouvernement dévoué à Caracas, leur permettra de contrôler la plus grande réserve mondiale de pétrole de qualité. Un coup d'État pour "établir la démocratie" ; un gouvernement dirigé par un président autoproclamé. La droite vénézuélienne et ses mentors du Nord ne reconnaissent les élections que lorsque le résultat leur est favorable.

Ainsi, il y a deux ans, lorsque l'opposition vénézuélienne a remporté les élections, elles ont été acceptées comme libres et équitables, par ce même président qu'ils cherchent maintenant à destituer (et qui a également reconnu alors l'indépendance de l'Assemblée et le triomphe de l'opposition).

Mais quand le résultat des élections de mai 2018 a donné une nette victoire à Nicolás Maduro ils ont tout de suite crié à la fraude, la manipulation et la persécution politique.

Il serait regrettable qu'au carrefour de l’histoire actuel, les pays européens soient mêlés à cette escalade déstabilisatrice. Le souvenir de la

l'invasion de l'Irak et ses conséquences désastreuses pour la stabilité du Moyen-Orient et le monde est encore frais. Rappelons que seule la France (par décision de Chirac) a eu le courage d’y opposer ouvertement. La grave situation que vit aujourd'hui le Venezuela exige de promouvoir les instances de dialogue qui permettraient de sortir du conflit, le respect de la Constitution et des droits du peuple vénézuélien. La France devrait soutenir l'ouverture des organes de négociation.

L'ACAF condamne toute intervention d’une armée étrangère au Venezuela, et les politiques, explicites ou déguisées, de blocus économique, financier et social envers le pays.

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